Le blanchiment est défini comme l’action de donner, par différents moyens, l’apparence d’une existence légale à des fonds dont l’origine est frauduleuse et illicite. Il consiste à retraiter des produits d’origine criminelle pour en masquer l’origine illégale.
Le financement des activités terroristes consiste à réunir des fonds qui ont pour objectif de perpétrer des actes terroristes. Le financement du terrorisme fait l'objet d'une lutte visant à éliminer ou limiter, le plus possible, les possibilités de financement. Il a généré une action internationale et multilatérale coordonnée dans le respect des préconisations du Groupe d'action financière (GAFI).Il peut faire appel à des fonds provenant autant de sources légales, comme les dons personnels et les profits provenant d'entreprises ou d'organismes caritatifs, que de sources criminelles, comme le trafic de stupéfiants, la contrebande d'armes et d'autres produits, la fraude, les enlèvements ou l'extorsion.
C'est en substence les notions qui seront dégagées dans la formation de Lutte Contre le Blanchiment et le Financement du Terrorisme dont son obligation ressort de la quatrième directive anti-blanchiment.
Le 5 février 2013, la Commission européenne a transmis au Parlement européen et au Conseil une proposition de directive relative à la prévention de l’utilisation du système financier aux fins du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme, ou quatrième directive anti-blanchiment, ainsi qu’une proposition de règlement sur les informations accompagnant les virements de fonds.
La quatrième directive anti-blanchiment abroge et remplace la Directive 2005/60/CE.